Anderlues : 3 raisons de visiter le jardin de Magali

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« Le samedi 31 mai et dimanche 1er juin, et à l’occasion de la 2ième édition du « Week-end Jardins Nature », Magali Henry vous ouvre les portes de son luxuriant et accueillant jardin à Anderlues. Au programme : visite de son espace vert, échanges sur les bonnes pratiques et découverte des aménagements propices à l’épanouissement de la biodiversité au jardin. »

Magali Henry, juriste de formation et passionnée de nature, nous explique les enjeux d’accueillir une riche biodiversité dans son jardin. Quant à la visite de son écrin de verdure signé d’une « main verte », vous le constaterez par vous-même : c’est le « pied » ;-)

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1. De jardin d’apparat à corridor écologique

Outre l’aspect esthétique, de plus en plus de gens attachent un grand intérêt à la dimension utile et durable de leur jardin. En effet, force est de constater que la beauté n’est plus la seule vocation d’un espace vert, sa fonction écologique et sociale l’est désormais tout autant.

« Je dirais que je m’affranchis de la rigidité et de la géométrie du style de jardin à la française… Je mise davantage sur la liberté du jardin à l’anglaise et sur son apparence plus naturelle, plus spontanée ;-) Un côté sauvage avec des fleurs colorées pour un rendu romantique et poétique correspondant davantage à ma personnalité ! Je ne vois pas mon jardin comme la 5ième pièce de la maison où tout doit être rangé et ordonné… Exit l’idée de le cultiver au carré ! On est vraiment dans cette notion du jardin « punk » avec une culture du « lâcher-prise » ;-)

Faisant partie du Réseau Nature Natagora, Magali souscrit à une charte de 5 bonnes pratiques pour l’accueil de la biodiversité au jardin : renoncer aux pesticides chimiques de synthèse, préserver les milieux naturels, privilégier les plantes indigènes, encourager la spontanéité et la diversité de la vie sauvage et restreindre le développement des espèces exotiques invasives.

« J’aime beaucoup l’idée de travailler sur un jardin résilient qui s’adapte à son environnement naturel. De manière générale, il n’y a pas de solution miracle mais une sacrée dose de bon sens avec différentes approches comme la diversification des végétaux, l’expérimentation et surtout une conception en lien avec son écosystème local. »

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2. Une biodiversité étonnante

Lors de ce week-end, Magali argumente sur les divers aménagements mis en place au sein de son jardin formant un conséquent maillage écologique permettant aux espèces de circuler : une mare et/ou des milieux humides, un mur en pierres sèches, une spirale aromatique, une zone de friches, de la végétation spontanée (comprenant potentiellement des ronces, orties, etc.), une prairie de fauche, une prairie fleurie, un parterre de fleurs, une construction végétale (saule tressé, bordure végétale, cabane en saule, etc.), une haie libre, un bosquet sauvage, un sous-bois, un grand arbre, un arbuste, ou encore une construction végétale (saule tressé, bordures végétales, cabane en saule, etc.)

« En pratique, mon jardin fait 50 ares dont 15 ares d’aménagements, et le reste de l’espace se partage entre le verger et toute la partie boisée. Bien qu’ils se complètent souvent, je tiens à préciser que je n’ai pas de potager car cela ne poursuit pas la même fonction et utilisation. En effet, le potager se concentre sur la culture des légumes et des fruits avec une certaine autonomie alimentaire, tandis que le jardin invite davantage à la détente et la contemplation. »

Les visiteurs sont d’emblée séduits par ses jolies plantes colorées et fleurs indigènes, ils tentent d’identifier les insectes, ou s’essaient à distinguer le chant des oiseaux. Quant aux enfants, ils sont toujours amusés de découvrir la vie grouillante de la mare et ses abords ;-) Dans cette extraordinaire nursery, on peut observer des têtards en stade d’évolution, des tritons, ou encore une variété d’insectes comme des libellules.

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Et c’est peu dire qu’il y en a du beau monde chez Magali… Pour preuve, cela fait maintenant 6 ans qu’elle participe chaque premier week-end de février au recensement d’oiseaux organisé par Natagora. « J’adore m’occuper des oiseaux ! En hiver, je les nourris. En parallèle, j’ai aménagé mon jardin de telle sorte que l’oiseau puisse s’y alimenter, s’y loger et même s’y reproduire ! C’est un peu l’idée d’avoir « le gîte et le couvert » comme à l’hôtel ;-) »

Mésange charbonnière, rouge-gorge familier, pic épeiche, gros-bec casse noyaux... Autant d’espèces d'oiseaux qui vivent par chez nous. C’est vraiment une réelle passion pour Magali que de les observer, mais c’est aussi très enrichissant pour Natagora. En effet, ses observations annuelles les aident à mieux comprendre les dynamiques environnementales, et à orienter les actions de préservation de la biodiversité.

En parallèle, cette bourletti participe en juillet au grand recensement annuel des papillons. Toujours organisé par Natagora, cette action vous invite à compter les papillons de votre jardin et à encoder vos observations sur le site de ce grand recensement annuel. Cela permet de mieux appréhender les phénomènes particuliers qui touchent les espèces de papillons les plus communes. « Lors de ce week-end nature, j’encourage toujours les gens à laisser un carré d’orties, ou autres mauvaises herbes au fond de leur jardin. Alors ok l’ortie est piquante pour les humains, mais elle se fait douce à l’égard des insectes ;-) C’est l’amie des papillons car les chenilles s’en nourrissent et… sans chenilles, pas de papillons ! »

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3. En prendre de la graine

Ce week-end est également l’occasion d’échanger sur quelques gestes simples à adopter pour favoriser la biodiversité au jardin : diversifier les habitats, installer des plantes indigènes, laisser une place à la nature sauvage, créer des abris, éviter les pesticides, lutter contre les espèces invasives, etc. D’autres thématiques sont aussi abordées comme la culture de plantes, la récolte de graines, le recensement des espèces, ou encore la cuisine sauvage.

Samedi après-midi, un atelier organisé par « Adalia » vous sensibilisera aux propriétés et bienfaits des plantes comestibles : identification de quelques plantes locales aux vertus bien connues, savoir quelle partie utiliser, comment les cuisiner, etc.

« Ce qui me plaît le plus, c’est d’argumenter sur cette notion de jardin naturel où le jardinier n’impose pas des formes. On y laisse apparaître la spontanéité, la vie sauvage s’y installer et y pousser. De ce fait, mon jardin change constamment de visage et je ne m’en lasse pas ;-) »

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Horaire :
31/05 & 01/06 : 10h30<16h30

Gratuit

Rendez-vous :
Chez Madame Henry Magali
42, rue d’Ansuelle - 6150 Anderlues

En voiture : Parking privé à disposition, et en face de l'adresse dans la rue.
À vélo : possibilité de mettre le vélo dans le jardin.

Animaux non admis

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Copyrights : Magali Henry

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